Chômage 2% en 1975 proche de 7-8% aujourd’hui Et si nous copions enfin l’Ordo Libéralisme


Ou, qu’aurions nous à apprendre de cet Ordo libéralisme Allemand Suisse Autrichien etc pragmatique, pour lutter contre le chômage, alors que La production française est toujours incapable de répondre à la demande et cela, depuis bientôt 40 ans. Ou et si en France on écoutait ceux qui savent, c’est à dire ceux qui font, et pas l’oligarchie de technocrates théoriciens nominalistes qui croit tout savoir …

Elites de l’oligarchie, Les énarques des « maîtres de la complexité administrative » qui usent de « leur avantage compétitif absolu » pour complexifier l’administration. « Ils s’y épanouissent alors que les gens « normaux » en suffoquent »

Tout d’abord que c’est il passé sous l’ère Giscard d’Estaing ou VGE Le dernier réformateur 

Car depuis nous semblons vivre dans un monde sans mémoire.  Malgré que durant son septennat il eu les deux chocs pétroliers, avec un prix du baril multiplié par quatre, lorsque VGE fut remercié, il laissa une dette publique de seulement 18% du PIB (et aujourd’hui bientôt 120% ) et un budget « quasi » équilibré.  La France demeurait en effet , en 1980, le seul grand pays industrialisé avec un faible déficit budgétaire. Ce dernier représentait alors 1,1 % du produit intérieur brut, contre 3,5 % en République fédérale d’Allemagne, 4,8 % en Grande-Bretagne, 10,6 % en Italie et 2,3 % aux Etats-Unis.

Sachant qu’il était arrivé avec des indicateurs au rouge dont une inflation de 15% et une explosion du nombre de chômeurs. C’est à ce moment la que fut inventé l ASA ou Allocation Supplémentaire d’Attente une indemnisation chômage correspondant à 90% du salaire.

Ces crises pétrolières suivies de crises industrielles furent le début du transfert de la richesse de la France vers l’étranger. Et, en 1976 la France fut obligé de sortir du Serpent Monétaire Européen, et le Radical Socialiste Chirac fut alors remplacé le 25 aout par l’excellent économiste Raymond Barre. 

Le Plan Barre présenté un mois plus tard fut suivi par un plan d’austérité avec des hausses d’impôts pour les contribuables aisés et pour les sociétés. Ce fut aussi  le retour vers une forme  d’ordo-libéralisme à la Française avec la libération des prix. Ce fut enfin le lancement d’un nouveau audacieux plan électronucléaire. La France d’alors n’avait pas de pétrole mais elle avait des idées.

Que c’est il passé depuis 40 ans ? 

Ou, qu’ont apporté les 40 ans de soutien de la demande, et de « relances » financées par la dette. Un Chômage de 2% en 1975 & de 8- 9 % aujourd’hui avec dans de trop nombreuses familles, une, voir plusieurs personnes sans emploi.

PIB Emplois industriels Graphique ajouté en 2021 source Francois Geerolf

Alors qu’on parle sans cesse, de modifier en permanence le calcul des allocations chômage, ou le contrôle des chômeurs, ce « billet » à la volonté de dénoncer « l’économiquement correct », à la française. L’emploi, n’est pas notre spécialité, mais en ayant été un peu a-conformistes, nous pensons humblement que nous aurions fait beaucoup mieux ! Si dans nos entreprises, nous avions eu le même taux d’échecs, nous ne serions tout simplement plus là !

les Raisons qui ont défait la France économique Vs les Etats Unis un état libéral (PIB par Habitant) 

PIB Par Habitant Graphique ajouté en 2021

Nous devons tout d’abord, nous demander, si nous sommes passés de deux, puis, à cinq, puis à près de neuf % de chômage, à cause de notre fascination pour le rôle économique de l’Etat . Ou à cause des théories sur « la révolution managériale » du début des années 80’ qui ont trouvé un écho durable chez certains. Une infime minorité de la haute fonction publique technocratique et faussement modernisatrice comme chez bon nombre de chercheurs en sciences sociales, n’ayant jamais mis les pieds dans une entreprise de province, et qui préfère souvent l’idéologie aux résultats.

Haute fonction publique dirigée par des Énarques et autres super diplômés qui ont surtout appris dans leurs écoles à conquérir le pouvoir et à manipuler le peuple. Enfin, un changement de gouvernement en France, n’implique pas un changement de la « haute administration » de ces technocrates issus des mêmes écoles, et, qui appliquent les mêmes consensus, pour garder le pouvoir depuis près de 40 ans.

La Glaciation Technocratique de l’intelligence Economique

Il est certain que nous sommes depuis 40 ans dans une quasi glaciation de l’intelligence économique, qui pétrifie tout échange, et sclérose toute circulation/contestations des idées établies. Idées établies depuis 40 ans, et, qui n’ont à priori jamais fonctionné contre le chômage, et, pour le commerce extérieur. L’Italie qui n’a pas d’énarques est la 2e nation manufacturière d’Europe derrière l’Allemagne, et présente toujours un solde de commerce extérieur positif. 

Une Bien- Pensante économique qui prône  l’illusion d’un progrès économique/numérique ou angélisme de la bien-pensance économique qui sévit partout en France et dans le monde occidental. Le progrès économique, oui mais pour qui ? et pour combien de personnes ? avec quelle vision?

Etre Old School & combattre les Idées Chics 

Notre France économique ne souhaite pas nos plus être abandonnée « ubérisée » au profit de nouveaux « monopoles mondiaux », et c’est ce qui est en train de se passer, lentement & rapidement. Nous préférons/admirons tous, ces nouveaux « monopoles mondiaux » qui payent pas ou peu d’impôts en France, au capitalisme territorial familial, qui n’est pas encore parti, à Bruxelles ou Londres ou …

Combattons les idées chics 

Et ces caricatures et simplifications, qui génèrent du chômage, par des idées chocs, un certain retour maîtrisé du capitalisme familial à la Pinault (PPR Kering)  à la Arnaut( LVMH) à la Michelin, ou à la Thuasne. Un ordo-libéralisme attaché à son territoire, et qui ne déménage pas à Bruxelles ou ailleurs.

Certains n’ont pas encore intégré, que pour beaucoup de créateurs d’entreprises, l’entreprise idéale en France aujourd’hui, c’est l’entreprise sans salarié, (trois millions de microentreprises en France…) Une France championne de l’innovation mais aussi une France sans usine, merci au Fabless de Serge Tschuruk 

Start up Ann Arbor Michigan & la France Un pays Fabless ou sans usines le rêve français 

Se confronter au réel et apprendre l’Ordo-libéralisme

Notre France économique est elle, depuis l’essor de la globalisation & du Software Power , de plus en plus, confrontée au réel. Nous sommes tombés depuis quelques années au bord d’une désintégration sociale, qui engraisse des partis populistes qui progressent, et un jour nous en paieront le prix.

Il nous faut aimer l’industrie

Notre France économique, avec ses chômeurs, ses pauvres, est dans une relative déconstruction et désorientation profonde. Elle ne sait plus se définir, un débat serein sur l’économie qui ne mise pas tout sur le prétendu, mirage numérique, n’a pas eu lieu depuis longtemps. La technocratie et les spécialistes des sciences sociales ont tout essayé sur le chômage, sauf la réhabilitation d’un certain capitalisme familial territorial (PMI-ETI) ou ordo-libéralisme, trop souvent honni. Lire sur le mirage numérique:

Que penser des Énarques ou autres Oligarchies qui ne Cessent de disqualifier l’ennemi

L’ennemi, avec une pensée économique décalée, a-conformiste, transgressive, différente de la leurs, et, qui ne suit pas la pensée dominante de certains théoriciens de la haute technocratie et, de, certains chercheurs en sciences sociales.

L’ennemi, pour eux, c’est l’a-conformiste qui ne croie plus depuis longtemps aux consensus, consensus qui se sont tous révélés faux. Il est à noter aussi, l’obsession d’une très faible minorité de technocrates, formés dans le même moule, à disqualifier l’ennemi, a-conformiste, non issu des mêmes écolesalors qu’ils n’ont rien d’autre de solide et crédible à proposer, pour faire vraiment baisser le chômage depuis 40 ans. Technocrates totalement déconnectés du peuple dont les  Énarques qui ont surtout appris dans leurs écoles à conquérir le pouvoir. Ne faisons surtout  pas de populisme, mais les penseurs qui nous dirigent, doivent côtoyer plus souvent le peuple périphérique, sinon des troubles violents peuvent survenir.

Lire sur la montée des populismeshttps://bernard-jomard.com/2017/03/27/populisme-nationalisme-et-naissance-de-contre-societes/

Chômage, le seuil des 500 000 demandeurs d’emploi fut dépassé en octobre 1974, celui du million en 1975. Le taux de chômage avait alors bondi de 2 % de la population active à 5 % en moins de deux ans. Les difficultés économiques étaient liées d’abord, au premier choc pétrolier, qui entraîna une baisse de l’activité industrielle, mais aussi à l’arrivée sur le marché du travail des jeunes générations issues du baby-boom.

Le pourcentage des jeunes chômeurs de moins de vingt-cinq ans était alors très nettement supérieur à leur pourcentage dans la population active (38,3 % contre 23 %). Ce phénomène qui concerna l’ensemble de la France,  toucha davantage certaines régions, notamment celles où étaient implantées les industries de la première révolution industrielle (textile, charbon) et de la seconde révolution industrielle (sidérurgie, automobile).

De l’utilité des plans de relance.

Imaginés déjà par la haute technostructure, en 1975. Le plan de relance de 1975 basée sur une augmentation des dépenses publiques et des mesures en faveur de l’investissement productif, permit une reprise de l’activité économique en 1975-1976, mais il n’eut aucun effet sur le chômage.

L’échec de ce plan démontra alors que le phénomène du chômage est plus structurel, mutations de l’appareil productif, évolution démographique, que conjoncturel ralentissement économique !

Les plans de relance qui ont suivi, depuis 40 ans, ont aussi démontré leurs inefficacités, Sinon nous n’en serions pas à près de 9 % de chômeurs aujourd’hui.

En 1975, Sur 1000 chômeurs inscrits, 520 étaient des hommes, 340 étaient âgés de moins de 25 ans et 500 n’avaient aucune qualification professionnelle, rien n’a vraiment changé.

Une France qui exporte peu un signe

Du capitalisme familial territorial, ou ordo libéralisme à l’Allemande, à la Suisse, à l Autrichienne, etc.. 

Si on regarde la structure financière des entreprises industrielles françaises dans les années 70, elle fait ressortir l’importance du contrôle familial régional puisque, en 1971, sur les 200 premières sociétés industrielles, 100 sont contrôlées par des familles.

Certaines familles, contrôlent d’ailleurs plusieurs sociétés : Les familles Wendel (6), Les Gillet (4) et Michelin (3).Le contrôle familial est largement prépondérant (50%), les contrôles technocratique (17,5%) et surtout étatique (4%) ne concernent qu’un nombre relativement restreint de sociétés, le contrôle étranger est lui déjà, en forte progression (28%)

Dans la banque (108 sur 343 banques inscrites, soit 31,5% sont contrôlées par des familles) dans les assurances (9 sur 50, soit 18%) L’Allemagne a conservé elle ses banques régionales proches des entreprises, et de surcroît pas « victimes » potentielles de l’extraterritorialité des lois US.

Quatre familles sont alors au cœur de grands groupes industriels. Rhône-Poulenc, De Wendel, Peugeot-Citroën et Michelin.

Lorsqu’une série US faisait la promotion d’une voiture Française!

Le groupe Peugeot s’est très peu diversifié en dehors de L’automobile et contrôle toutes ses filiales à plus de 50%. Il détient également une banque, la Société financière de banque (250 ème).

Enfin, le groupe Michelin est très fermé sur lui-même. A l’exception de Kléber-Colombes où il détient une participation de 15,6%. Il ne contrôle aucune société classée parmi les 500 premières. Il est par contre très présent dans plusieurs banques (Banque Industrielle mobilière privée, 88e, Banque Sorhofi, et Paribanque).

La clef, c’est que tout ces groupes affichaient une indépendance complète à l’égard de la finance.

 Le contrôle familial est un fait majeur de la croissance des Trente Glorieuses. Que son importance ait pu longtemps être systématiquement minorée s’explique d’abord par l’influence large et persistante des théories sur « la révolution managériale ».

Comme évoqué précédemment, la fascination pour le rôle économique de l’Etat qui s’est beaucoup développé au cours de la période et a pris une dimension clairement faussement modernisatrice, a fait perdre de vue la participation active du capitalisme familial à la construction de la France des Trente Glorieuses, ce qui s’est traduit par la mise en place d’une véritable « économie mixte ».

Du Capitalisme familial territorial ou ordo libéralisme aujourd’hui, avec ses défauts et ses qualités.

Les entreprises familiales territoriales , malgré qu’elles soient mal- aimées, maintiennent des performances satisfaisantes et confirment toujours leurs attachements, au territoire, à l’entreprise, à ses hommes et à ses valeurs. Il est à noter que, malgré le désamour, les patrons d’entreprises familiales affichent souvent un taux de confiance supérieur à celui des autres entreprises.

Ce qui est de plus en plus inquiétant aujourd’hui, c’est que pour financer leurs projets de développement, ces patrons n’hésitent plus à aller chercher des solutions à l’étranger, directement auprès des banques. C’est le cas d’environ 27% des ETI familiales, la dépendance financière commence à s’installer.

La France n’a pas eu la Chance d’avoir un Schroeder qui grâce à ses plans nommés agendas a remis l’économie Allemande sur les rails, LIRE  https://fr.wikipedia.org/wiki/Agenda_2010

Une France qui n’exporte pas assez son point faible

Que faire pour revenir à cinq % de taux de chômage ?

Si nous souhaitons fortement réduire le taux de chômage, il nous faut privilégier capitalisme familial local, ou ordo-libéralisme qui très attaché à son territoire. L’aider à se « protéger » des monopoles économiques mondiaux (ubérisation) qui sont en train de se construire, sinon nous serons laminés. Cessons d’être schizophrènes, et redevenons ouvertement « Old School » un patron doit forcément s’enrichir pour nous enrichir aussi.

J’imagine que vous vous êtes tous souvenu, qu’on avait « chassé » ce capitalisme familial territorial français, ou ordo-libéralisme au tournant de 1980. Un « Modèle de Capitalisme Rhénan qui se caractérise par :

 un rôle important des banques régionales et une relativisation du rôle de la bourse dans le financement des entreprises.

 une vision à long terme appuyée sur un autofinancement et sur un système de partenariat avec les clients, fournisseurs et employés.

-un partenariat entre de puissants syndicats patronaux et salariaux qui limite aussi bien les conflits du travail que les interventions directes de l’État dans la vie des entreprises.

Ce modèle Rhénan, ou Suisse, ou Autrichien qui est aussi caractérisé par un sentiment d’appartenance à un tout supérieur, et, à ses parties composantes qui inspire l’esprit partenarial, de même que le refus relatif d’interventions étatiques extérieures.

En France, si vous faites la promotion du capitalisme Rhénan, vous pourriez être taxé de néo-réactionnaire ou de paternaliste. Car en France on préfère souvent les idéologies à l’emploi, on aime diviser les choses en deux, les progressistes Vs les conservateurs, la liberté contre l’autorité, et tout cela comme toujours au mépris des faits qui nous donnent souvent tort, même sur l’emploi les français ont souvent la prétention de vouloir donner des leçons au monde entier ( les 35 heures)!

Contre le chômage, on a toujours préféré en France les idées aux réalités pragmatiques !

Une France qui exporte peu une faiblesse permanente

Conclusion:

Etre disruptif ou à-conformiste , aujourd’hui, c’est dire revenons au capitalisme « humain » avec le patron présent dans l’entreprise, comme dans la plupart des états américains, ( à l’exception des grandes métropoles) en Allemagne, en Autriche en Suisse. Sur les 556 000 PMI / ETI Suisses, on retrouve toujours des entreprises familiales territoriales/cantonales. Dans ce petit pays, la Suisse, près de 100 000, soit 18,3 % d’entre elles, s’adressent à la clientèle internationale, dans notre grand pays la France, 121.000! Aux États-Unis, elles ne sont que 1,3 % à avoir une activité vers l’export… Cessons donc avec les idéologies , et, réhabilitons, ce capitalisme familial territorial, car, comme nous le savons tous, Il est facile pour un américain, ou pour un Indien, résidant à Londres, de licencier et de fermer, une usine en France, c’est plus difficile, pour un patron Français résidant à Clermont-Ferrand, ville, où il a, sa maison, sa famille, ses ascendants & descendants, ses amis, qui croisent tous les jours les familles de salariés ….. Enfin ce capitaliste territorial Français, aura aussi à cœur de ne pas exhiber des voitures ou résidences excessivement luxueuses ! Etre patron, c’est faire tourner la « grande roue », ce n’est pas être people, sauf à vouloir satisfaire la bourse et son égo.  L’ISF, les droits de succession & le seuil de 50 ont tué les ETI « en devenir » en France.

Les français n’ont pas besoin d’idéologie, ils ont juste besoin de travail et d’une vraie « vision »  réaliste à 3-5-7 ans sur l’économie et le chômage. Enfin je suis un mondialiste globaliste, mais pas un naïf, et je n’oublie jamais que les pays n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts!

N’hésitez pas à vous abonner (en haut) et, si vous me copiez je vous remercie de me citer. 

Mise à jour 2018: Alors que l’ont vends de moins en moins de véhicules diesel et de plus en plus de véhicules essence, les constructeurs sont obligés d’importer ces moteurs essence de Chine, car nous n’avons plus les capacités de production en Europe et en France 

Vous souhaitez une étude décalée sur votre secteur d’activité, ou découvrir de nouvelles possibilités audacieuses. Besoin d’organiser une conférence, une table ronde, tarifs adaptés à la taille de l’entreprise. N’hésitez pas à me contacter adresse mail & téléphone disponible sur:

Consultant Senior Développement