CAC 40, Enfin une première femme présidente ? Malheureusement, cela ne sera, pas encore pour cette fois ! Madame Isabelle Kocher, cinquante ans, que nous qualifierons, de discrète « super compétente », agrégée de physique, après Normal Sup, que nous pourrions aussi qualifiée de « chrétienne démocrate », mère de cinq enfants, de 9 à 23 ans, se revendiquant catholique pratiquante, (sa mère est exégète des textes bibliques), devra encore patienter !
Nous pourrions aussi la qualifier, de très expérimentée, elle a été de 1999 à 2002 Conseillère industrie à Matignon, sous Jospin. En 2002, elle entra ensuite chez Suez, et devint en 2007 Directrice générale de la Lyonnaise des eaux. Enfin elle fut nommée en 2014 Directrice générale déléguée d’Engie, en charge des opérations.
Isabelle Kocher avait un profil parfait pour être la première femme du CAC 40, il est à noter que pour la nomination d’un homme nous aurions eu peut être besoin de moins d’excellents qualificatifs ? Who knows ? Le diable se cache dans les détails.
L’état Français, actionnaire d’Engie, à hauteur de 33%,la connait bien, car ils l’avaient auditionné en 2011, pour remplacer à la tête d’Areva, qui était en quasi faillite. La très célèbre, donc moins discrète , Anne Lauvergeon,(ingénieure du Corps des Mines), qui fut en 1990, chargée de mission pour l’économie internationale à la Présidence de la République, qui fut aussi, auprès de Mitterrand, secrétaire général adjointe sous la direction de Bianco, en 1991, et enfin « sherpa » du président Mitterrand , c’est-à-dire sa représentante personnelle,..
Quand à Isabelle Rocher, en octobre 2014, elle fut nommée directrice générale déléguée de GDF-Suez, cela la positionnait sur une rampe de lancement pour devenir directrice générale au printemps et succéder ainsi à Gérard Mestrallet, à la faveur de la fusion avec GDF, elle continua alors son ascension vers les sommets et, prit la direction générale de la Lyonnaise des eaux (groupe Suez).
Comme déjà évoqué, alors que l’état est actionnaire, que devons-nous penser de ce recul, sur la « parité » ? Le plafond de verre n’aurait pas de limite, Monsieur Mestrallet aurait convaincu l’état, de le conserver comme président non exécutif du groupe, alors qu’il a atteint la limite d’âge ?
Ou alors, comme souvent, nous n’avons pas tous les éléments pour juger !
C’est malheureusement assez simple, dans le CAC 40, il n’y a jamais eu de femme PDG. Il faut s’intéresser au TOP 120, des entreprises en bourse pour trouver une patronne, alors qu’Il y a pourtant une loi supposée promouvoir la mixité. La loi Zimmerman qui fixe des quotas de femmes dans les conseils d’administration, aux conseils de surveillance, à ces conseils ensuite, de nommer, un jour peut-être, une présidente.
On note, tout de même, et c’est un progrès, que le nombre de femmes présentes dans les instances dirigeantes du CAC a presque doublé en cinq ans, la Loi Zimmerman, qui impose un quota féminin de 40% dans leur conseil d’administration d’ici à 2017.
Enfin, Le HCEFH et le CSEP dressent une liste de recommandations
Pour assurer que les objectifs fixés par lois Copé-Zimmermann et Sauvadet soient atteints en 2017
Est-ce étonnant ou pas, Les PME ne font mieux que les grandes entreprises… 30% de femmes créent ou reprennent des entreprises, un taux qui tombe à 10% pour les start-up ?
Le MEDEF, lui avait interrogé des dirigeants de petites, moyennes et grandes entreprises, engagés depuis des années en faveur d’une meilleure mixité des équipes. Engagement des équipes, intelligence collective, attractivité des talents… Ces dirigeants étaient formels, la mixité apporte plus d’opportunités que de contraintes dans un monde en pleine mutation. C’était une des solutions souvent évoquée pour engendrer plus de croissance et plus de performance dans les organisations.
Le MEDEF souhaite toujours un changement de perspectives afin d’encourager sur ce sujet, trop souvent appréhendé dans sa seule facette législative et contraignante.
Alors qu’aux Etats Unis, dans les grandes métropoles, le taux de chômage des femmes baisse depuis quelques années, celles-ci étant surdiplômées par rapport aux hommes, le plafond de verre américain existe aussi, une dure réalité pour les femmes entrepreneures du monde entier, qui souvent prennent la démocratie américaine comme modèle !
Enfin, dans les 1500 plus grandes entreprises américaines, il y a une sous-représentation flagrante des femmes dans les postes à responsabilités: il y a quatre fois plus de David, Bradley, John, ou William nommés aux postes-clés que de femmes. Enfin, les hommes sont aussi plus nombreux à exercer des fonctions décisives… que l’ensemble des femmes (elles ne sont que 5%)
Si on regarde le monde, Une récente étude nous montre que seuls 9% des PDG dans le monde sont des femmes, on atteindra le chiffre de 33% en 2040, le tournant, ensuite nous aurons peut-être des entreprises matriarcales ?
Conclusion : si j’étais une femme, je serais aujourd’hui très ……. Et ……… ou …… et Chère Madame surtout « never ever give up » !