Tout d’abord , il est clair que votre enfant devra travailler un jour. Il est donc utile de rappeler que si hier, les salariés bénéficiaient tous d’une prime d’obsolescence (ancienneté), moins rémunérés en début de carrière, ils voyaient leurs salaires et avantages augmenter au fil du temps même si leurs performances s’avéraient passables, mais ça c’était hier et aujourd’hui c’est fini. Car aujourd’hui grâce ou à cause de l’Intelligence artificielle et des « talents analytics » un outil de mesure de la productivité des salariés, tout cela à fondamentalement changé.
Lire sur «talents analytics » https://www.cmswire.com/analytics/talent-analytics-what-it-is-and-why-it-matters/
L’oisiveté est l’ennemie de la réussite de vos enfants (:-)
Le Darwinisme des entreprises.
Si on s’intéresse aux secteurs qui recrutent aujourd’hui dont ceux des nouvelles technologies et de la finance, on note qu’il y règne désormais une certaine forme de Darwinisme. En un mot, une sélection des plus forts. D’ou l’intérêt d’être premier de cordée. Car, tous doivent en permanence tenter de survivre dans des « business unit » ou la compétition, est elle, excessivement violente. Une compétition portée à son paroxysme dans le secteur de la création de jeux vidéo qui peut obliger à 100 heures de travail par semaine. Et, cela afin d’avoir quelques chances de conserver son emploi, sinon c’est « game over ».
Lire sur comment éviter le burn out : http://bernard-jomard.com/2018/03/30/confiance-soi-burn-out-detresse-psychologique/
Dans une « start up nation », ou on vénère les premiers de cordée, des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, à quoi faut-il préparer nos enfants ? Lire sur le mythe des start up: http://bernard-jomard.com/2017/07/18/influenceur-start-up-digital-numerique/
Le Talent est-il inné ou peut-on l’acquérir
On est tous conscient que l’effort et la motivation sont les qualités indispensables pour réussir. Mais depuis quelques années cela ne suffit plus. Il faut de surcroît un petit « je ne sais quoi » pour se distinguer ou se différencier du groupe. Et, bien sur, il n’y a pas d’unité de mesure pour apprécier la qualité de ce «je ne sais quoi »qui est en fait un cocktail de créativité, d’originalité, et de capacités singulières.
Un Cocktail plus facile à acquérir et à maîtriser si on est issue d’un milieu équilibré ne rencontrant pas de difficultés particulières. Sans vouloir entrer dans ce débat inné/acquis à savoir, sommes-nous façonnés, par nos gènes, ou par notre environnement, il faut admettre que dans quasiment tous les caractères, l’environnement et les gènes jouent, mais c’est toujours le travail intense, routinier et répétitif qui fait la différence. Et quand on dit travail on pense bien sur aux études et aux capacités de travail scolaire qui permettent d’acquérir les bases pour réussir aux examens.
Comme aux USA, une société de plus en plus fondée sur le mérite
La société d’aujourd’hui est de plus en plus fondée sur le mérite. Mérite qui dépend de la créativité de l’originalité, mais surtout de la singularité. Cela nous amène à nous poser la question suivante, est-ce que tous ont la chance de développer les potentiels (innés) dont ils sont porteurs. Le talent qui est toujours lié aux interactions entre l’inné et les acquis dont l’éducation et l’environnement géographique et familial, pourra-t-il se développer dans un milieu social défavorisé. La réponse est oui, mais est toujours dépendante d’un travail intense, routinier et répétitif, sachant que des cours particuliers feront toujours la différence.
S’inspirer de la réussite des asiatiques liée à leur capacité de travail
Quelles sont les aptitudes à promouvoir chez nos enfants.
Tout d’abord une forte tolérance à l’injustice. Comme le disait Paul Claudel, « il n’y a de société vivante que celle qui est animée par l’inégalité et l’injustice ».Car, toute notre vie nous sommes confrontés à des injustices. Ensuite l’indispensable confiance en soi, la passion d’apprendre, la motivation et bien sûr la tolérance à l’effort. Si votre enfant est une fille, il faudra de surcroît, et dés son plus jeune age la protéger de cet inné « complexe de l’imposteur »
Et, ne pas se leurrer, dans un pays comme la France, qui a un peu oublié la valeur travail (35 h & RTT), pour réussir, quel que soit le domaine d’activité, qu’il soit technique, financier, sportif ou artistique, une pratique intensive et répétitive est indispensable pour améliorer les performances. Ces entraînements permettent en combinant le psychologique et le physiologique d’apprendre à gérer les efforts soutenus indispensables à la réussite.
N’oubliez jamais que tous ceux qui réussissent ont été besogneux dans leurs apprentissages. Cela dès le plus jeune âge.
Lire sur les discriminations et la misogynie de l’intelligence artificielle : http://bernard-jomard.com/2018/09/10/lintelligence-artificielle-est-elle-discriminante-et-misogyne/
Les Meilleures universités offriront toujours bien sur une meilleure réussite à vos enfants.
Comment gagner cette guerre des Talents.
Il y a quelques années, on pouvait devenir un sportif de niveau mondial, en commençant son apprentissage et les entraînements à 12/13 ans. Aujourd’hui c’est dés l’âge de 5/6 ans que tout démarre, ensuite il est trop tard.
Il en est de même pour la plupart des activités. L’individu de par son lieu de naissance et son milieu familial est très souvent assigné à une position arbitraire dès son plus jeune age. La seule manière de le libérer de ce carcan, est de le coacher comme un sportif des ce plus jeune âge. Si vous souhaitez qu’il devienne « premier de cordée » et s’il ne bénéficie pas de privilèges héréditaires, l’apprentissage dés l’enfance est la seule clef du succès. La encore un coaching ou des cours particuliers feront la différence, considérez cela comme un investissement sur l’avenir.
Conclusion
Bien sûr, le talent est aussi un mythe utilisé pour maquiller les inégalités. Un privilégié sans talent, un bien-né réussira malgré tout, car il y aura toujours quelqu’un, une relation, pour lui trouver des qualités. En réalité, seul un travail intensif depuis le plus jeune âge rééquilibre l’égalité des chances, et, ce petit « je ne sais quoi » qu’on pourrait aussi appeler « chance », fera la différence.
On sait tous qu’on ne part pas à la chasse au trésor sans avoir fait auparavant un travail répétitif et considérable, et réussir est une chasse au trésor. Ou encore, réussir sa vie c’est aussi gagner un concours de circonstances, et, cela aide énormément d’être premier de cordée.
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Article publié sur x médias dont Forbes.
Lire sur comment éviter le burn out : http://bernard-jomard.com/2018/03/30/confiance-soi-burn-out-detresse-psychologique/
Lire sur les discriminations et la misogynie de l’intelligence artificielle : http://bernard-jomard.com/2018/09/10/lintelligence-artificielle-est-elle-discriminante-et-misogyne/
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